Montréal, le 28 novembre – Annoncé le 19 novembre par le Gouvernement français, une nouvelle stratégie d’attractivité s’installe en France pour les étudiants internationaux.
Ce dispositif, baptisé « Bienvenue en France », vise à améliorer le séjour des étudiants étrangers sur le sol français et comprend notamment les mesures de simplification et mise en priorité des dossiers de visas étudiants, un accompagnement de l’étudiant par un référent. Une hausse significative des droits d’inscription (multiplié par dix) pour les étudiants étrangers hors Europe, accompagne les mesures du Gouvernement. Selon le Premier ministre français, Edouard Philippe « cette hausse servira à financer des bourses et améliorer les conditions d’accueil« .
Toutefois, cette mesure suscite une réaction plus controversée. En effet, actuellement, ces étudiants (environ 100 000) paient les mêmes frais que les étudiants français. Hors, ce nouveau dispositif rompt cet avantage avec une hausse des frais de scolarité des étudiants extra-européens à l’université. Désormais, ces derniers devront débourser pour la prochaine rentrée de 2019 entre 2700 à 3700 euros (3900 à 5300 dollars) pour chaque année universitaire.
Une mesure qui épargnera néanmoins les étudiants québécois en vertu de l’entente sur la Mobilité étudiante au niveau universitaire signée en 2015 entre la France et le Québec.
Les étudiants de la province conservent ainsi les mêmes droits d’inscription que les étudiants français et européens. Sur ce même principe, les étudiants québécois restent éligibles à une bourse d’étude du Gouvernement français.
Premier pays d’accueil non anglophone, la France reste la 4ème destination mondiale pour les étudiants internationaux, détrôné du podium à sa 3ème place depuis quelques années au profit de l’Australie.
(journaliste: Audrey Le Monnier)