C’est sans surprise que Frédéric Lefebvre a annoncé aujourd’hui, qu’il soutiendrait finalement Alain Juppé dans la course à la primaire de la droite et du centre. Après avoir épuisé les voies de recours auprès de la Haute Autorité pour être lui-même candidat, le député d’Amérique du nord se range derrière celui qui, selon lui, « incarne une droite ouverte, ferme et humaniste ».
Le parlementaire précise qu’il est « heureux d’avoir parrainé Nathalie Kosciusco-Morizet, une femme audacieuse avec qui je partage une vision actuelle de notre pays. »
Il se dit également « heureux de retrouver mes amis centristes de l’UDI et du Modem qui dans leur grande majorité ont fait le même choix que le mien. »
Enfin, il adresse un message à l’ancien ministre des finances de François Hollande : « J’ai dit à Emmanuel Macron que, quels que soient nos chemins respectifs, dans les prochains mois j’aurai de la satisfaction à travailler avec lui dans le futur comme nous avons eu plaisir à le faire par le passé. »
Du côté des partisans d’Alain Juppé à Montréal, on se dit « heureux de l’appui du député » au maire de Bordeaux.
Son ex-assistant parlementaire, et conseiller à l’AFE pour le Canada, Michael Pilater, s’est également rangé aux côtés de l’ancien Premier ministre, et l’a annoncé il y a quelques heures : « Pour la primaire je soutiens un candidat libéral, qui place l’économie et l’Europe au cœur de son projet. Je soutiens Alain Juppé ».
N’y aurait-il pas là comme un vent d’opportunisme ?