Cinq mois après son élection comme député des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure veut mettre les Français de la circonscription au coeur des réformes voulues par Émmanuel Macron. À ceux qui lui reprochent son absence sur le terrain, le président de la commission des Affaires économiques répond « influence » auprès du gouvernement. Il ajoute que les députés LREM des Français de l’étranger se réunissent toutes les deux semaines sous son égide pour évoquer les problèmes spécifiques aux Français de l’étranger.
Dans une entrevue exclusive, il revient sur la réserve parlementaire nouvelle formule, la mission parlementaire annoncée par Émmanuel Macron devant l’AFE, qui doit « mettre à plat » les droits et devoirs des Français de l’étranger; d’une durée de six mois, cette mission disposera de moyens pour rendre un rapport public complet au gouvernement.
Il annonce le lancement d’une grande consultation auprès de ses compatriotes d’Amérique du Nord, pour contribuer à alimenter le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) défendu par Bruno Lemaire, de bonnes idées observées de ce côté de l’Atlantique. Il promet également, qu’avant la fin de l’année, une plateforme numérique citoyenne permettra à tous de s’exprimer en ligne.
Les Français de l’étranger vont devenir les « expérimentateurs » de l’administration électronique, de plus en plus présente dans l’administration consulaire à l’étranger.
Enfin, vantant le bilinguisme pratiqué par beaucoup de Français en Amérique du Nord, il annonce un colloque sur le sujet lors de la prochaine réunion de l’Assemblée des Français de l’étranger, organisé à l’Assemblée Nationale.
Entrevue exclusive recueillie par Nathalie Simon-Clerc à Paris:
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La mission des droits et devoirs va-t-elle avoir le courage de s’atteler à l’analyse complète du système éducatif français à l’étranger qui par du principe: « à l’étranger, comme si vous étiez en France, » donc devoirs et droits des expats, les établissements français, les bourses, les coûts…il faudra aussi penser aux expats qui ont un projet » Am du Nord ou Canada ».
L’expatriation est un choix qui ne doit pas être financé par le contribuable: la diplomatie française coûte déjà beaucoup trop.