Montréal, le 13 mars – FrancoKaraïbes présente le 2e volet du projet Visages d’Outremer, une exposition photos présentant des néo-montréalais(e)s originaires de la France d’Outremer. Basé sur une approche documentaire, la photographe Nytha Oronga explore leur histoire sous trois angles : identitaire, socioculturel et socio-économique. L’exposition se tiendra du 19 au 25 mars prochain à l’écomusée du fier monde et présentera également des œuvres de Marie-José Gustave et Eddy Firmin, deux artistes de la Guadeloupe, installés à Montréal.
« Qu’est ce qu’un ultramarin? La Guyane, c’est près de l’Afrique, n’est-ce pas? Vous parlez français, vous n’êtes pas haïtien, mais vous venez d’où? » Identifiées comme racisées, car majoritairement métissées ou noires, les communautés de la France d’Outremer, de culture et de langue française, ne bénéficient d’aucune visibilité dans l’espace public.
Conçu en 2016, le projet Visages d’Outremer a pour objectif de pallier le manque de visibilité des Français des Outre Mer au Québec via des expositions grand public.
« Je me réapproprie la photographie pour contribuer à raconter l’histoire des ultramarins comme ils et elles veulent la raconter. Je veux que le projet Visages d’Outremer de FrancoKaraïbes soit l’occasion pour tous les participant d’être fiers de leurs origines et du chemin parcouru qui les a amenés jusqu’à Montréal. » commente Nytha Oronga, la photographe choisie pour le 2ème volet du projet Visages d’Outremer.
(source: FrancoKaraibes)