Par Theodora Navarro
Collaboration spéciale
(crédit photo : Wikipédia)
Il s’appelait Arthur Lamothe. Pour certains, ce nom n’évoquera rien. Pourtant, il fait partie de ceux qui nous ont montré l’exemple, traversant l’Atlantique en mai 1953, alors qu’il avait 24 ans. Il est venu au Québec pour étudier, et surtout pour y faire carrière.
Ce Français originaire de Saint-Mont dans le Gers, est devenu cinéaste.
Rien n’aurait laissé présager une telle destinée: fils de vignerons, il a exercé plus d’une trentaine de métiers différents, de bûcheron à colporteur (article de La Dépêche), avant de s’adonner à sa passion: le cinéma. Son film le plus connu est peut-être « Bûcherons de la Manouane » (à visionner sur le site de l’ONF).
A 84 ans, Arthur Lamothe avait tout d’un homme accompli. Tour à tour producteur, réalisateur, et monteur, il a transmis sa passion comme enseignant et président de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec, ou encore administrateur de la Cinémathèque québécoise.
Arthur Lamothe était surtout, un fervent défenseur de la cause autochtone à laquelle il a consacré une série de 13 longs et moyens métrages intitulée « la Chronique des Indiens du nord-est du Québec ».
Ses funérailles ont eu lieu cette semaine, le 26 septembre en l’église Saint-Viateur d’Outremont.
La filmographie d’Arthur Lamothe
Merci pour cet article Madame Navarro! Vous pourriez aller voir aussi sur notre site personnel où Arthur Lamothe vous racontera lui-même l’épopée de ses tournage de films… http://www.freewebs.com/arthurlamothe Nathalie Gressin (épouse du cinéaste)