À 80 ans, Bernard Landry possède un regard toujours aussi aiguisé sur les problèmes du monde. Souverainiste convaincu, Bernard Landry devient le 28e Premier ministre du Québec le 8 mars 2001. Il occupe ce poste jusqu’au 29 avril 2003, puis devient chef de l’Opposition à Québec. Il quitte la vie politique en 2005 pour reprendre un poste de professeur à l’école de gestion de l’UQAM.
Diplômé en droit et en économie de l’Université de Montréal, il a également fait Sciences Po Paris. Cet amoureux de la France et du Général de Gaulle, garde de nombreuses amitiés dans l’Hexagone. Il suit avec intérêt la campagne de l’élection présidentielle et regrette, que son ami Alain Juppé, n’ait pu être le candidat de la droite et du centre.
Avec Benjamin Boutin, jeune Français passionné par la francophonie, le Québec et la géopolitique, l’Outarde Libérée est allé rendre visite à Bernard Landry, pour une conversation dans cette demeure qui regorge de souvenirs où le Québec et la France s’entremêlent en français. L’ancien premier ministre nous livré sa vision des problèmes du moment: les États-Unis de Donald Trump, l’avenir de la francophonie, l’essor du Québec, les bienfaits de l’Europe, l’amitié franco-québécoise après l’élection présidentielle française, …
Un reportage de Nathalie Simon-Clerc, une entrevue de Benjamin Boutin:
(crédit photo: Nathalie Simon-Clerc – Tous droits réservés – Légende: Bernard Landry devant son portrait alors qu’il était enfant)