Le conseiller consulaire de Québec, élu sur une liste de gauche, de tendance EELV, a annoncé qu’il démissionnerait de son mandat à la fin du mois de septembre. En déplacement professionnel dans l’Océan Indien depuis la mi-juin, il dit avoir continué à remplir son mandat, en restant « facilement joignable » et en « répondant à toutes les sollicitations reçues ».
« Ces conditions acceptables à court terme le sont moins sur le moyen terme, j’ai donc pris la décision de démissionner de mes responsabilités de conseiller consulaire. », annonce l’élu de Québec sur sa page Facebook.
Il démissionnera après l’élection sénatoriale du 24 septembre, pour laquelle il est un grand électeur. « Au regard du travail effectué depuis mon élection en mai 2014, je considère ma participation à l’élection sénatoriale du 24 septembre prochain comme légitime. », précise-t-il.
Sa décision pose une fois de plus la question des conseillers consulaires contraints de quitter leur terre d’élection plusieurs mois après le scrutin, et pour lesquels la loi ne prévoit rien, laissant une chaise vide, comme c’est le cas à Montréal depuis février 2016.