Montréal, le 19 décembre – L’institut du Québec, présidé par l’ancien ministre Raymond Bachand, en collaboration avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Montréal International, révèle dans une étude publiée en décembre 2016, intitulée Plus diplômés, mais sans emplois. Comparer Montréal : le paradoxe de l’immigration montréalaise, que l’immigration montréalaise contribue à rehausser le niveau de diplomation de la métropole québécoise en Amérique du nord. Pourtant, le taux de chômage des immigrants est presque le double de celui des natifs du Québec. La non-reconnaissance des diplômes étrangers et de l’expérience professionnelle acquise hors du Canada sont les premières raisons de cette difficulté, qui pourrait coûter cher à la métropole québécoise.
En raison du vieillissement de la population, des besoins en main-d’œuvre ont commencé à se faire sentir dans la région métropolitaine de Montréal. Lorsqu’on exclut les immigrants, le principal bassin de travailleurs potentiels – les personnes âgées de 25 à 54 ans – a en effet diminué de 10 % à Montréal depuis 2006. Dans ce contexte, il est clair que la métropole a réellement besoin de l’apport de tous ses immigrants pour contrer cette baisse.
(source: Institut du Québec)