Montréal, le 8 octobre – Ironie du calendrier : alors que Nicolas Hulot achevait hier une visite au Canada en qualité d’envoyé spécial du président Hollande, pour demander l’aide du Canada dans la lutte aux changements climatiques, l’Union Européenne annonçait qu’elle acceptait désormais l’importation de pétrole issu des sables bitumineux, qu’elle ne considère plus comme « sale ». Une bonne nouvelle pour le président Hollande qui sera en visite au Canada début novembre, et qui devrait se rendre à Calgary, fief de l’Alberta et des sables bitumineux, ou la pétrolière française Total se taille une part non négligeable.