Samedi 22 avril: la journée fut longue, pour les bénévoles dans les bureaux de vote… et pour les électeurs.
Le plan de circulation défaillant a généré une file de 1600 mètres qui faisait le tour du quartier du Collège Stanislas et générait une attente de 2 à 3 heures avant de pouvoir glisser son bulletin dans l’urne. Beaucoup de Français de Montréal ont rebroussé chemin, d’autres ont préféré attendre, stoïquement, en faisant connaissance de son voisin de file.
Car voter à Montréal, c’est un peu comme faire voter toute la ville de Colmar dans le gymnase de Pontault-Combault en 12 heures…
Une boulangerie locale, Lescurier Tradition Gourmande, est venu distribuer des croissants à ces Français soudain si patients.
Pour permettre à tout le monde de voter, la file a été arrêtée à 20 heures et les opérations électorales se sont déroulées jusqu’à 22:15, mais beaucoup plus tard pour les bénévoles pour dépouiller le scrutin. Arrivés à 7:30, les assesseurs bénévoles n’ont quitté le bureau de vote qu’aux alentours de 3:30 le dimanche matin.
Un reportage de Nathalie Simon-Clerc et Rozenn Nicolle: