Dalida, film réalisé par Lisa Azuelos, sera à l’affiche au Québec le 28 avril prochain. On peut y découvrir la vie de l’icône de la chanson française, Dalida, qui était bien loin du strass et des paillettes que l’on pouvait voir lors de ses apparitions mondaines. Une vie tourmentée, loin de la vie heureuse tant rêvée par la chanteuse.
Dalida est une icône, l’une des plus grandes chanteuses françaises. Italienne, née en Égypte, Iolanda Cristina Gigliotti (alias Dalida) a d’abord été Miss Égypte en 1954 avant de dédier sa vie à la musique. C’est le mannequin italien Sveva Alviti qui incarne Dalida à l’écran. La ressemblance est frappante, le rôle quasiment fait sur mesure. Sa beauté, son innocence et sa jeunesse font revivre celle qui a tant bouleversé les cœurs.
Dalida, bien loin de la vie de star
La vie de Dalida, ce n’était pas que le strass et les paillettes. Avec ses apparitions télévisuelles, sa présence dans les journaux à scandales, la chanteuse semblait mener une vie normale. Des hommes, de l’argent, de beaux vêtements, des voyages aux quatre coins du monde. Tout ce dont une chanteuse pourrait rêver. Mais Dalida vivait loin de ces clichés, de cette vie qui ne semblait pas lui correspondre. On découvre parfaitement dans ce film, à quel point la vie de la chanteuse n’était pas rose. À quel point tout ce qu’elle a toujours voulu ne s’est jamais produit.
Elle a aimé à outrance, ou elle pensait aimer. Elle s’est abandonnée dans les bras de jeunes hommes, certains riches d’autres bohêmes. Elle a eu l’une des plus grandes carrières musicales à ce jour. Elle a traversé les frontières, sa musique persiste toujours. Mais elle a aussi beaucoup perdu. Une vie de femme, une vie de mère. Elle n’aura finalement jamais vraiment trouvé le vrai amour, elle n’aura jamais fondé de famille. Ces deux rêves les plus chers. Être considérée comme une femme, avant la chanteuse.
Un film mélancolique
Ce film de Lisa Azuelos est teinté de mélancolie. Celle que l’on découvre dans la vie de Dalida. On comprend à quelles périodes de sa vie, elle a décidé de chanter Bambino, ou encore Je suis malade. Chaque chanson est parfaitement placée dans le film, chaque scène est juste, intense, même si certaines s’étendent en détails, parfois inutiles. On sourit finalement très peu en regardant la vie d’une femme, qui s’étiole, qui perd tout son sens, jusqu’à mener au suicide.
Sveva Alviti est parfaite dans ce rôle, accompagnée par des acteurs tels que Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle, Vincent Pérez et Niels Schneider. Les gros plans sur le visage de Dalida, ses gestes, ses larmes sont impressionnants de vérité. On croirait faire partie de sa vie, souffler aux mêmes moments, avoir les larmes aux yeux quand sa vie part en fumée, sécher ses larmes pour monter sur scène. On est bien loin de l’image de l’incroyable chanteuse qu’elle était. Et pourtant, l’argent, le succès ne font pas tout. La preuve.
Le site officiel de Dalida: dalida.com
Un film de Lisa Azuelos, avec Svelva Alviti, en salle depuis le 28 avril 2017.
(crédit photo: Luc Roux)