Par Maëlle Besnard
Les étudiants français déjà inscrits dans une université québécoise peuvent souffler. Leurs frais de scolarité ne devraient finalement pas augmenter, selon plusieurs personnalités politique mobilisées sur le dossier. Le montant qui sera demandé aux futurs étudiants reste cependant toujours inconnu, et des quotas pourraient être appliqués.
La visite de François Hollande au Québec début novembre a permis de dresser les contours d’une entente, dont les modalités de fond sont encore à définir. Un groupe de travail franco-québécois est constitué pour définir les conditions d’un nouvel accord. « On devrait avoir des informations dans les prochaines semaines car le budget libéral doit être voté en mars 2015 », précise le porte-parole et initiateur du collectif « Non à la hausse des frais de scolarité », Michaël Pilater.
L’argument avancé par le gouvernement libéral du Québec pour modifier le barème des frais de scolarité est celui des difficultés budgétaires de la province. En septembre, le vice-recteur aux finances et infrastructures de l’Université de Montréal, Éric Filteau, avait dénoncé les compressions dont les universités québécoises font l’objet, dans une lettre adressée à la communauté universitaire.
La Commission de révision permanente des programmes vient d’émettre ses recommandations. La commission suggère « que le gouvernement déréglemente le financement des étudiants internationaux, à l’exception de l’appui aux étudiants exemptés ». Les étudiants français entrent dans cette catégorie. Par contre, la Commission propose d’appliquer des quotas pour les étudiants français et précise dans son rapport : « Dans le cas de la France, par exemple, la définition de ces quotas ferait partie de la renégociation de l’entente avec ce pays. Le quota devrait prendre en compte la capacité de payer de l’État québécois. » Entre 2001 et 2012, le nombre d’étudiants français est passé de 4 645 à 11 370, et représente maintenant 37% des étudiants étrangers, contre 27% en 2001.
Les jeunes du parti québécois veulent le maintien de l’accord
Le budget 2014-2015 de l’ancien gouvernement péquiste prévoyait également une hausse des frais de scolarité des étudiants étrangers. Le président du comité national des jeunes du parti québécois et ancien ministre, Léo Bureau-Bloin estime lui que l’accord de 1978, actuellement en vigueur, doit être « absolument maintenu ». « C’est une entente qui est intelligente tant socialement qu’économiquement », a-t-il précisé à l’Outarde Libérée lors d’un 5@7 organisé par l’UMP, célébrant l’arrivée du Beaujolais nouveau.
Le gouvernement libéral de Philippe Couillard pointe du doigt le déséquilibre de l’entente de 1978. Dans les universités publiques françaises et dans quelques écoles, tous les étudiants, quelle que soit leur nationalité, paient le même tarif. Les québécois ne bénéficient donc pas d’un avantage particulier sur ce plan. Dans certaines grandes écoles comme l’école des hautes études commerciales (HEC), les non-européens paient des frais plus élevés. À ce jour, environ 12 000 Français étudient au Québec, contre un millier d’étudiants québécois en France.
(Photo : Le pavillon J.-A.-DeSève – Crédit : Photo UQAM © Michel Brunelle)
Un reportage vidéo de Rozenn Nicolle, Maelle Besnard et Nathalie Simon-Clerc :
Dis donc Izou ==> dodo + tisane! Et un Bescherelle avec ça. Tu vas voir, ça relaxe. De rien.
Déjà que le Québec nous impose à nous Français de France, un test de français immonde pour immigrer au Québec alors que ces gens parlent français comme de vraies vaches espagnoles à 85 % de la population, que ces gens sont racistes et nous considèrent que comme des « maudits Français, selon leur expression préférée pour nous qualifier, il est vraiment inacceptable de laisser cette accord être remis en question sans l’abandon pur et simple de ce test de français pour tous les francophones. Mais ils se prennent pour qui ces québécois, cet ilot d’incultes qui se croient francophones et ne sont même pas capables de conjuguer le verbe être au présent de l’indicatif « C’est eux autres qui est les meilleurs » au monde. Quand on vit au Québec, tous les jours on doit subir ce racisme anti-français de la part de tous aussitôt qu’on est pas d’accord on des frustré de maudit français.
Bonjour,quand on parle de quotas on parle du nombre total d’étudiants français pouvant étudier au Québec ou ceux pouvant bénéficier d’un tarif préférentiel?
Merci pour toute info.
Francis.
Bonne question Francis, tout ça est à l’étude…