Montréal, le 18 octobre – Le 23 août dernier, le gouvernement a publié le rapport 2017 sur la situation des Français établis hors de France.
Persistant à la 6ème place du palmarès des pays en termes d’inscription au registre des Français à l’étranger, le Canada demeure ainsi un pôle d’attraction pour les Français. Toutefois, contrairement à 2017, ce sont les villes de Toronto et Vancouver qui ont la côte cette année. Le rapport fait état d’une forte augmentation du nombre de Français inscrits au registre dans ces deux postes consulaires.
Pour Montréal et Québec, villes où l’inscription était en très forte augmentation l’année dernière, elle demeure stable cette année. Quant aux villes de l’Atlantique, Moncton et Halifax, elles font face au même constat : un déclin progressif de leur nombre d’inscrits.
Outre l’analyse de l’évolution de la communauté française, ce rapport fait le point également, sur l’ensemble des politiques publiques bénéficiant aux Français vivant hors de France. Notons notamment le désengagement progressif de l’État dans le financement de la CITIM. Ce service d’aide à l’emploi à Montréal subit une diminution constante de ses subventions, passant de 30 000 euros en 2017 à 10 000 euros en 2018.
Ce rapport met également en lumière la volonté gouvernementale de former chaque étudiant à la langue des affaires, l’anglais, par le biais d’une certification international de type TOEFL.
« La communauté française à l’étranger, qui a doublé en 20 ans, a continué sa progression en 2017 pour atteindre d’1,8 millions d’inscrits au registre des Français de l’étranger avec une estimation
totale de 2 à 2,5 millions de Français établis hors de France. », indique Jean-Baptiste Lemoyne dans son Avant-propos.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le rapport 2018 du Gouvernement.
(journaliste: Audrey Le Monnier)