L’équipe des Jeunes UMP du Canada
(crédit photo : Nathalie Simon-Clerc)
La semaine dernière, les Jeunes UMP du Canada ont fait leur rentrée politique à Montréal. Ils veulent être la locomotive d’une section UMP montréalaise malmenée durant plusieurs mois, mais également un laboratoire d’idées nouvelles pour la France.
Sarah Takforyan et Michael Pilater sont encore étudiants à Montréal, l’une à HEC, l’autre à Polytechnique. Ils se sont engagés en politique par passion, mais aussi par conviction, pour « faire monter les idées vers le haut », précise Sarah.
Elle a 22 ans, vit à Montréal depuis quatre ans, et s’est engagée à l’UMP à la suite de la défaite de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, elle est responsable des Jeunes UMP de Montréal. Étudiante en affaires internationales, elle trouve « insupportable » que la France se prive d’une relance économique à cause d’une pression fiscale élevée. Son quotidien en Amérique du nord, a changé sa vision de l’entreprenariat. « C’est plus simple d’être entrepreneur ici, il y a une fluidité des choses, on est incité à démarrer une entreprise, mais pas en France », assène la jeune responsable.
« Il n’y a pas la même réussite ici au Canada, et en France », renchérit Michael Pilater, responsable des Jeunes UMP pour le Canada, proche du député Frédéric Lefebvre. Il voudrait que les hommes politiques français s’inspirent de « ce qui marche ici ». Il a mis sur pieds des ateliers, sorte de laboratoires d’idées, pour réfléchir aux bonnes pratiques exportables vers la France. Le jeune responsable est entré en politique pour combattre les injustices fiscales, morales et économique, car « la France ne bouge plus », affirme-t-il.
Il compte également proposer aux jeunes du Parti socialiste ou des Verts, des débats pour faire progresser les idées. « C’est mieux de débattre avec des gens qui ne partagent pas ton point de vue », croit Michael.
À 21 ans, ce passionné engagé en politique « pour défendre ses idées », a néanmoins attendu ses 18 ans pour adhérer à l’UMP. « Ce n’est pas un héritage familial, précise-t-il, car ma mère est de droite et mon père est de gauche. »
Devant la vingtaine de personnes venue l’écouter, il rappelle, avec une aisance qui s’affirme, l’importance des prochaines échéances électorales, et la nécessité de s’inscrire sur la liste électorale consulaire avant le 31 décembre. Ménageant son effet, il lâche à une assistance ravie, que Jean-François Copé, Président de l’UMP, sera en visite à Montréal le 7 décembre.
« Nous voulons être la locomotive de l’UMP au Canada », conclut Michael Pilater.
« pression fiscale élevée » eh beh, à titre personnel, d’avantage d’impôts au Québec qu’en France !