Le 25 mars, l’Union Populaire Républicaine (UPR) célèbrait le dixième anniversaire de sa création. À Montréal aussi, les adhérents du mouvement, créé en 2012 dans la métropole québécoisse, se sont réunis au Petit Medley sur la rue Saint Hubert. Avec plus de 100 membres revendiqués au Canada, l’UPR voit ce nombre augmenter depuis que son président, François Asselineau, a obtenu les 500 parrainages indispensables pour être candidat à la présidence de la République le 23 avril prochain.
Par Camille Balzinger et Léopoldine Frowein
La francophonie est un axe clé du programme présidentiel de l’UPR, vis-à-vis du Québec mais également de l’Afrique, en tous cas au delà des pays européens. Georges Forget, secrétaire de la délégation de l’UPR pour l’Amérique du Nord, précise que l’exemple québécois illustre bien les avantages culturels de la promotion de la francophonie. Vivant au Québec depuis quelques années, il observe l’influence positive du mélange de cultures francophones par delà les frontières étatiques, notamment l’ouverture ainsi permise et l’ouverture sur la différence. Ainsi cette ouverture permet un mélange des influences positives, des partenariats simplifiés et une vision plus positive du présent et du futur, selon lui.
Sortir de l’Union Européenne, de la zone Euro et de l’OTAN
S’il est élu président, François Asselineau promet trois choses, indépendamment des résultat des législatives : sortir de l’Union Européenne, de la zone Euro, et de l’OTAN. Si cela peut de prime abord sembler radical, le parti entend faire preuve de courtoisie politique et utiliser la diplomatie pour que les négociations soient les plus saines possibles. En effet, la stratégie de l’UPR consiste à s’appuyer sur des faits concrets pour, de façon objective, montrer que ces trois institutions portent atteinte à la souveraineté de la France et qu’en sortir nous profitera, sur les plans économiques, ou agricoles entre autre. D’après le parti, sortir de ces traités profitera à la France et fera consensus chez les citoyens français, dans une dynamique trans-partisane, déjà observable chez les membres de l’UPR – une majorité d’entre eux ayant été précédemment partisans d’autres partis politiques divers. La simple étude des textes et des effets de ceux-ci devrait ainsi permettre aux électeurs de se rendre compte de la nécessité d’en sortir. L’adhésion à la Cour Européenne des Droits de l’Homme n’est cependant pas remise en question. Finalement, l’UPR aspire à voir une Europe pacifiée et calmée, prête à affronter les défis nouveaux sans désavantager les États européens.
L’UPR : l’union des Français autour d’un idéal et de valeurs communes
Comme l’explique l’un des membres de l’UPR, Thomas, militant depuis plus de cinq ans pour l’UPR, la force du parti vient du fait qu’ils ont la volonté de regrouper des gens de toutes les couches de la société. « Ici, on retrouve les classes populaires, moyennes, ou aisées ; des gens de toutes les couleurs et toutes les régions, tous âges confondus ». En ce sens, le jeune militant pense que l’UPR représente la France. « On veut que la France soit une vraie démocratie », soutient-il.
D’ailleurs, la démocratie passe avant tout par le respect des citoyens. Toujours selon Thomas, l’UPR rassemble « des personnes qui ont pris le temps d’écouter ses discours ou de lire ses livres, ils ont été conquis par la force de ses arguments, non par des slogans énoncés sur les grands plateaux télé ». Il compare l’UPR au CNR, Conseil National de la Résistance, l’organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale, toutes tendances politiques comprises.
(crédit photo: UPR – Montréal – Réunion du 24 novembre 2016)