« Je suis inquiet pour la France et pour l’Europe ». Celui qui exprime ainsi son inquiétude est le candidat du Front National pour l’élection législative partielle en Amérique du nord. Chef d’entreprise à Miami, Thierry-Franck Fautré est membre du parti de Marine Le Pen depuis 2011, mais il confesse avoir toujours partagé des idées conservatrices, républicaines et démocrates. Suppléant de Claire Savreux, candidate en juin 2012, il reprend aujourd’hui le flambeau frontiste.
« Je ne suis pas un homme politique qui a fait l’ÉNA, je suis un simple citoyen », explique-t-il. Candidat local, il entend défendre ses compatriotes qui l’interpellent régulièrement sur les problèmes d’éducation ou de santé, mais aussi de retour en France pour ceux qui ont tout perdu. « Il y a des choses à négocier, notamment avec la Caisse des Français de l’Étranger », explique Thierry-Franck Fautré. Il défend la priorité à l’emploi pour ces Français qui retournent dans l’Hexagone. Il fustige les candidats parachutés et prétend qu’il faut vivre en Amérique du nord pour s’occuper de ses compatriotes. « Sinon, il y a un maillon de la chaîne qui manque », ajoute le candidat.
Mais il lie également les problèmes rencontrés en Amérique du nord, à la situation en France et en Europe. Pro-européen dans les années 90, il se ravise en constatant que le capitalisme financier dirige l’Europe. Il souhaiterait que la France fasse pression sur les Allemands et menace de sortir de l’Euro pour négocier. « Il faut une Europe qui puisse nous permettre de dire non à certaine chose, comme dans le domaine de l’agriculture par exemple », lance Thierry-Franck Fautré . Car si les voisins germaniques ont su se restructurer depuis longtemps, il regrette que la France « dirigée par l’UMPS » continue de vivre au dessus de ses moyens. « Cette crise a une incidence sur l’Amérique du nord, et sur les moyens que la France consacre à l’éducation et à la santé pour ses compatriotes expatriés » explique le candidat frontiste.
Aux citoyens bi-nationaux, nombreux en Amérique du nord, et surtout au Canada, il se veut rassurant : « Quand on est Français, on reste Français! ». Marine Le Pen avait, à plusieurs reprises, dénoncé la bi-nationalité.
Il sent un intérêt grandissant pour le Front National en Amérique du nord, surtout depuis que Marine Le Pen est à la tête de l’organisation politique. Dans son entourage, on le voit même au second tour, face à Frédéric Lefebvre, le candidat de l’UMP. Pour justifier un vote pour le Front National, il explique : « Si vous deviez retourner en France, quelle France souhaiteriez-vous trouver ? ».
Par manque de moyens, il fera une campagne a minima et n’envisage pas pour le moment de déplacement à Montréal.
Monsieur
Je suis un de vos votes …je suis pour Mr LePen depuis toujours et je continurai de voter de ce cote la …..J’espere que les francais qui vivent aux USA seront plus intelligents que ce qui ont vote en France
Sinceres Salutations
Mrs Rively