Montréal, le 28 juillet – Le Quai d’Orsay a confirmé la semaine dernière la vente de la « maison Kent », qui abrite le Consulat de France à Québec. Des députés français se sont élevés contre cette décision, interprétée comme « un désengagement de la France à l’égard du peuple québécois ». Le Quai d’Orsay a tenu à justifier la vente et promis des locaux plus fonctionnels :
Question - Confirmez-vous la mise en vente des locaux du consulat général de France à Québec, c'est-à-dire la maison dite «Maison Kent» qui fait partie du patrimoine historique du Québec et où a été signée la capitulation de la ville de Québec aux Britanniques en 1759 ? Le groupe France-Québec de l'Assemblée nationale a demandé au gouvernement français de renoncer à cette vente. Allez-vous suspendre cette vente après cette demande ? Réponse - La commission interministérielle chargée d'émettre un avis sur les opérations immobilières de l'État à l'étranger (CIME) a émis un avis favorable au principe de la vente des locaux du consulat général à Québec (25, rue Saint-Louis). Ce bâtiment, qui nécessiterait des travaux considérables de sécurisation et de modernisation, n'est plus adapté aux missions d'un consulat général moderne. Il est peu fonctionnel et difficile d'accès. Les élus locaux et la communauté française ont été informés de cette décision. Un nouveau site a été identifié, dans un immeuble rénové proche du centre politique et administratif de Québec. Il répondrait aux normes d'accessibilité, de sécurité et de surface en vigueur.