Yan Chantrel, le candidat du Parti socialiste aux élections législatives françaises en Amérique du Nord, était à Montréal mercredi soir pour parler de son programme et soutenir le candidat socialiste aux élections présidentielles 2017, Benoît Hamon.
Par Alizée Calza
Une trentaine de personnes étaient au bar Le Pourvoyeur pour écouter Yan Chantrel faire le bilan sur son programme et lui poser des questions. Fidèle à la stratégie participative de sa campagne, le candidat s’est présenté comme un élu égal à ses concitoyens. Sans micro, au milieu des personnes présentes, on pouvait lui poser librement des questions et orienter le débat vers des sujets divers.
Parmi l’assistance, on a remarqué la présence d’Alexandre Boulerice, député fédéral NPD de Rosemont-La-Petite-Patrie, venu manifester son soutien aux « progressistes de Montréal ».
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat s’est montré attentif aux personnes qui ne savaient toujours pas pour qui voter. Si Yan Chantrel n’a pas tenté d’influencer le choix des personnes présentes, il a toutefois rappelé que Benoît Hamon pouvait compter sur son soutien.
Voter selon ses convictions
Tout au long de la soirée, il a souligné son envie de changer les institutions françaises et d’avoir une démocratie plus participative, deux points qui sont également chers au candidat socialiste. Yan Chantrel a apprécié particulièrement le fait que Benoît Hamon ait permis à des personnes de la société civile de faire partie de son équipe de campagne. Lui-même avait ouvert en octobre une plateforme participative pour que les citoyens l’aident à façonner son projet politique pour la circonscription.
Lorsqu’on lui a souligné que voter Benoît Hamon n’était pas un vote stratégique, puisqu’il n’a que 8% des intentions de vote selon les sondages, Yan Chantrel a appelé les personnes présentes à voter selon leur conviction. Selon lui, voter pour un candidat auquel on ne croirait pas, risquerait de former le « lit de l’extrême droite ». Il a également tenu à rappeler que les sondages pouvaient se tromper, comme cela a été le cas lors du « Brexit » et de l’élection de Donald Trump.
Si les Français du Canada vont pouvoir voter samedi pour le candidat à l’élection présidentielle, Yan Chantrel a tenu à souligner l’importance de l’élection législative en France (qui a lieu les samedis 3 et 17 juin). Pour lui, c’est cette élection-ci qui est réellement déterminante puisque c’est elle qui fixe la majorité qui va déterminer de la politique de la nation.
(crédit photo: Alizée Calza – Yan Chantrel et Alexandre Boulerice)