En route pour l’Amérique !
Carnet de voyage – Trois français, Romain, Fabien et Elna, passent un mois en Amérique du Nord à la découverte de lieux surprenants dans les villes de New-York, Toronto et Montréal.
Épisode 1: New-York City
Par Romain Lambic
Vendredi 13 juillet. Rendez-vous est pris à l’Aéroport Charles de Gaulle. Avec des amis, Fabien et sa fiancée Elna, je m’apprête à voyager pendant presque un mois en Amérique du Nord, direction New-York, Toronto, puis Montréal. Après plus de huit heures de vol, nous débarquons enfin à l’aéroport de Newark, en milieu de soirée. Après environ une heure de taxi, nous arrivons à notre location en plein cœur de Brooklyn.
Samedi 14 juillet, New-York City. Après une bonne nuit de repos, nous découvrons tout le charme de la rue Willoughby et prenons un bon petit-déjeuner chez Nostrand Cafe puis décidons de nous mêler à la horde de touristes autour de Times Square (photo 1). Après quelques emplettes et une sieste bien méritée à notre appartement, nous nous dirigeons vers le nord de Brooklyn pour assister à un match de baseball des Mets de New-York. Malgré la chaleur quelque peu écrasante, le spectacle était intéressant, nous n’avons jamais vu un match de baseball contre les Nationals (photo 2). Nous décidons de partir un peu avant la fin de la rencontre pour nous rendre à Williamsburg, plus précisément à Greenpoint (quartier polonais) et souper à la va-vite au Whole Foods Market, un supermarché réputé pour ses produits bio et véganes. Ce quartier est un repère pour les hipsters et les artistes, c’est l’un des lieux les plus branchés de Brooklyn pour sortir le soir. Les rues et ses habitations semblent avoir conservé leur splendeur d’antan, se mariant bien avec quelques constructions modernes.
Dimanche 15 juillet. C’est une journée importante qui se profile pour nous. En effet, l’équipe de France s’apprête à défier la Croatie en finale de la Coupe du Monde. Nous avons à peine le temps de nous préparer, le match débutant à 11 heures (photo 3 – maillots Pogba). Nous prenons la direction de Smith Street, mais à 45 minutes du coup d’envoi, tous les bars et restaurants sont déjà pris d’assauts par toute une foule de supporters et de curieux. Nous réussissons à grappiller quelques places et assistons à la rencontre dans la rue. La folie s’est emparé de la Smith Street, la France est championne du monde. Le cœur en liesse, nous partons en balade et tombons – heureux hasard – sur les Bastille Days. Il s’agit d’une fête annuelle organisée par la communauté française de New-York. Nous nous dirigeons ensuite vers le pont de Brooklyn. Nous ne nous attendions pas à marcher aussi longtemps, environ une heure, mais le détour en vaut la peine. La vue sur Manhattan au bord de l’East River est magnifique (photo 5), notamment avec les ponts de Brooklyn et de Manhattan dans le cadre. Après un repos bien mérité, nous prenons un Uber en direction de Bushwick, un quartier en pleine métamorphose. Cette zone de Brooklyn traîne une sale réputation, elle était un repère de criminels jusqu’aux années 1990. Depuis une dizaine d’années, le quartier se transforme grâce à l’arrivée des artistes et au développement de bars et de restaurants branchés. Certains bâtiments aux façades austères et parés de graffitis cachent derrière leurs murs de somptueux lofts et appartements. Après une petite balade dans le quartier, nous mangeons une pizza au Roberta’s, sur Moore Street (Photo 6). Il faut attendre deux heures pour avoir une table, ce qui nous laisse le temps de se balader. Il se fait tard, nous retournons à l’appartement pour préparer nos valises et partir le lendemain pour Toronto.
Lundi 16 juillet. Nous quittons notre location de Willoughby et rejoignons directement l’aéroport de Newark, notre vol pour Toronto décolle à 14h10. Enfin, c’est ce qui était prévu. Après un premier retard, nous embarquons enfin dans l’avion vers 14h50. L’appareil se dirige vers la piste de décollage, mais est contraint de s’arrêter sur le tarmac en raison d’un problème de trafic. L’attente est interminable. Après plus de trois heures passées sur le tarmac, l’avion doit retourner à son point de départ et nous devons débarquer, pour finalement apprendre que notre voyage est reporté au lendemain, la nuit d’hôtel étant à nos frais. Frustrés, nous réussissons à trouver une chambre à l’hôtel Howard Johnson, situé à proximité de l’aéroport. La qualité de cet établissement nous a permis d’oublier un peu la contrainte de la suppression de notre vol et de nous organiser pour Toronto.
(photos: Romain Lambic)