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Alors que personne ne l’attendait, Frédéric Lefebvre aura suivi Jean-Marc Ayrault à la trace, de Montréal à Québec, en fin de semaine dernière. Après son lancement de campagne au soleil de Miami quelques jours avant, l’ancien ministre avait opté pour le froid québécois… et la visite officielle du premier ministre français.
« Oui, je suis en campagne, et je viens à la rencontre de mes compatriotes » a expliqué Frédéric Lefebvre pour justifier sa présence au dîner-débat organisé par la chambre de commerce française au Canada le 14 mars dernier. Devant près de 700 convives français et québécois, la première ministre du Québec, Pauline Marois, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, ont célébré l’amitié franco-québécoise à saveur économique. (voir notre article du 18 mars)
« Tout n’est pas négatif (dans la politique du gouvernement français) » a précisé Frédéric Lefebvre, en saluant le renforcement de la mobilité entre les deux pays, notamment pour les jeunes. Néanmoins, il regrette que le premier ministre français n’ait pas évoqué les difficultés de mise en oeuvre de certains ARM (Accord sur la Reconnaissance Mutuelle des diplômes) dans le domaine médical, et que les Oubliés de Buffalo aient été une nouvelle fois oubliés.
Il a salué la politique québécoise qui sait attirer des investissements étrangers, et a suggéré au premier ministre Ayrault de s’en inspirer. « Derrière les mots, les réalités sont bien différentes » a-t-il regretté en écoutant le discours de Jean-Marc Ayrault.
« Ma candidature est le ciment entre les partisans de Jean-François Copé et ceux de François Fillon »
Face aux tensions des derniers jours dans son propre camp (voir notre article du 4 mars), le candidat de l’UMP a dit ne pas vouloir faire campagne contre les autres, mais pour un projet. Il se pose en « pacificateur » de l’affrontement Copé-Fillon, et précise que sa candidature est un ciment entre les deux camps. « En Amérique du nord, nos compatriotes ont besoin d’être défendus en matière d’éducation, de fiscalité et de retraite » précise Frédéric Lefebvre. « Ils attendent ce ciment social d’unité nouveau » ajoute le candidat.
Frédéric Lefebvre a fait honneur aux deux réceptions offertes par Jean-Marc Ayrault, l’une à Montréal et l’autre à Québec. Il s’est entretenu avec son futur adversaire de gauche, Franck Scemama, mais également avec François Lubrina, élu à l’Assemblée des Français de l’Étranger, qui lui avait préféré Julien Balkany lors de la dernière élection législative, et avec Virginie Beaudet, suppléante de Damien Regnard, candidat divers droite.
Notre reportage vidéo :
NOUS THE PEOPLE >>>
Il n’y a que chez Findus , UMP et UDI qu’on fait des députes tout préparés, surgelés , prêts a consommer, livrés a domicile …
même s’il y a des machins bizarres dedans !
Chez nous , une ratatouille , un cassoulet , une choucroute , un tablier de sapeur .. ça se prépare a la base , avec des ingrédients du pays , des paysans , des travailleurs , des livreurs , des cuisiniers , des comptables … et c’est comme ça qu’on arrive a un bon truc !
Dans ces élections … n’importe qui ! mais pas un parachuté Findus & Associes !
Peut-être M. Lefebvre a-t-il suivi le premier ministre pour connaître, enfin, le Québec ou, en tout cas, pour tenter de découvrir sa circonscription de parachutage…