Légende photo : Séverine Boitier, présidente du CERF
(crédit photo : nathalie Simon-Clerc)
Vendredi dernier, le Cercle des Entrepreneurs et Réseauteurs Français au Canada (CERF) invitait ses membres à sa première rencontre de l’année 2014. Ce cercle privé, permet à des travailleurs autonomes ou des petites entreprises, uniquement français, de créer un réseau d’affaires d’entraide, mais aussi de nouer des amitiés et de donner des outils d’intégration aux néo-québécois.
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« Le CERF n’est pas un réseau comme les autres », explique Séverine Boitier, présidente depuis 2006. Le cercle privé, dans lequel on est admis par cooptation, fêtera sa 13ème année d’existence au mois de mars. L’association tient à maintenir une convivialité et fidéliser ses adhérents. La présidente insiste sur l’identité socio-professionnelle des membres et les affinités culturelles françaises, qui créent des rapprochements et des amitiés.
Mais l’objectif du réseau reste bien d’aider et de participer à l’intégration de ses membres dans la vie économique québécoise. Si les incontournables concours de pétanque sont au programme chaque année, les conférences avec des partenaires québécois, ou des formations permettant l’intégration des membres à d’autres réseaux sont également au nombre des activités. Séverine Boitier veut également développer le mentorat, afin de favoriser le partage d’expérience. « Il y a un plaisir à côtoyer des gens qui ont vécu le même genre d’expérience que nous », avoue Jonathan Chodjaï, Québécois depuis 15 ans, directeur des Éditions Néopol, président d’Immigrant Québec, et éditeur du Petit Futé dans la belle province. Il a rejoint le cercle il y a trois ans. Pour Claire Deguelle, fraichement débarquée au Québec il y a deux mois, pour développer une filiale qui propose des logiciels de gestion pour les arpenteurs et géomètres, sa première visite au CERF est enrichissante tant ses interlocuteurs se positionnent dans la transmission d’expérience.
Et si Séverine Boitier était la seule femme lors de la création du CERF, les effectifs féminins constituent aujourd’hui 40% des 110 membres de l’association. Assurance, communication, marketing, informatique, santé, édition,… les domaines d’activité des membres sont extrêmement variés. Tournée vers la vie économique québécoise, l’association reste néanmoins 100% française. « Car nous sommes là pour soutenir la communauté française », conclut la présidente.
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