La semaine dernière, l’école Rubika, dans le Mile End de Montréal, était l’hôte d’une centaine d’entrepreneurs de start-up, dans le cadre d’une rencontre de réseautage entre la French Tech Bordeaux, et Bleu Blanc Tech, le hub French Tech de Montréal.
« On veut renforcer ces liens entre Bordeaux et Montréal, grâce au mouvement de la French Tech », explique Xavier Lainé, délégué général de la French Tech Bordeaux. Avec cinq entreprises bordelaises, il passe une semaine en terre québécoise en mission exploratoire. Pour les entrepreneurs qui l’accompagnent, l’objectif est de nouer des liens d’affaire et de comprendre l’écosytème montréalais, de trouver des opportunités pour une éventuelle future implantation.
« Les rendez-vous avec des accélérateurs, des fonds d’investissement ou des entreprises nous permettent de bénéficier rapidement des leviers et réseaux sur place », ajoute le chef de mission.
Bleu Blanc Tech, un méga-pont transatlantique
Mais pour les Montréalais, la délégation bordelaise a également du bon. « Ça fonctionne dans les deux sens, on n’a pas fini d’être en contact avec des gens de Bordeaux! », assène Jérôme Arnaud, l’un des huit fondateurs de la French Tech Montréal, baptisée Bleu Blanc Tech, loi 101 oblige… « C’est une vitrine, c’est à méga-pont transatlantique », justifie-t-il.
Alors que Bleu Blanc Tech est dans sa deuxième année d’existence, il se réjouit des liens noués avec les autres hubs French Tech de Lyon, Abidjan, Nantes et Bordeaux aujourd’hui, qui pourraient ouvrir des opportunités d’affaires aux start-up montréalaises.
D’ailleurs, French Tech Bordeaux a déjà prévu une nouvelle mission en mars prochain, avec 12 à 20 entreprises bordelaises. « On veut permettre aux entreprises de conquérir de nouveaux marchés de part et d’autre de l’Atlantique », justifie M. Lainé.
Montréal compte entre 1 800 et 2 600 start-up générant quelque 8 000 emplois.
École de design Rubika, nouvellement implantée à Montréal
De son côté, Marc Sellier, directeur de l’école Rubika, établissement français de création d’images numériques (jeux vidéo, effets spéciaux et design), nouvellement implanté à Montréal, se réjouit d’accueillir autant d’entrepreneurs d’un coup.
Ouverte il y a deux mois, l’école accueille trois étudiants actuellement, mais une soixantaine dès l’année prochaine. « Après trois ans d’étude, plus de 80% de nos étudiants trouvent rapidement un emploi », explique le directeur.
Ouvert il y a 30 ans en France et 10 ans en Inde, l’école Ribika a déjà formé plus de 1 500 élèves.
(crédit photo: Nathalie Simon-Clerc)