Ceux qui comptaient améliorer leur « français » en suivant la campagne électorale française en seront pour leurs frais. Habitués à une langue chérie mais parfois malmenée, les Français du Québec devront subir pendant trois mois les orthographes douteuses et syntaxes approximatives des courriels des candidats. Telle notre nature québécoise au printemps, les fautes d’orthographe éclosent au gré des lignes.
Lorsque vos yeux auront enfin apprivoisé le style gothique utilisé par le candidat Lefebvre, vous constaterez que le candidat de l’UMP est très actif, puisqu’il ajoute un « s » à « l’homme d’actions » qu’il est. Et si vous décidez de lui accorder votre soutien, vous remarquerez le « t » curieusement ajouté à ce mot (« soutient »), car « un tient vaut mieux que deux il l’aura » ?
Nous attendons avec impatience les communications des autres candidats.