Les élus à l’Assemblée des Français de l’Étranger ont profité de la dernière séance plénière (38ème session) pour interroger le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, Olivier Becht, sur les accusations de harcèlement dans certains postes diplomatiques dont les médias se sont fait l’écho ces derniers mois, et lui demander quelles mesures il comptait mettre en place pour éviter que cela se reproduise.
Les neuf élus, dont quatre élus du Canada (Ramzi Sfeir, Laetitia Bert, Francine Watkins, Olivier Dellapina), affirment, dans une question écrite, être « aux premières loges pour témoigner des nombreux cas de harcèlement présents au sein des institutions dépendant du MEAE » et regrette que cela « impacte également grandement les services rendus aux Français.es de l’étranger et l’image diplomatique de la France. »
Les élus affirment par ailleurs, assister » à des confirmations de maintien en poste de personnes directement impliquées dans des situations graves de harcèlement et parfois même à des situations de mises en cause de victimes. »
Le ministère a botté en touche, précisant que ces questions sortaient du domaine de compétence des Conseillers des Français de l’étranger et des Conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger. Il a néanmoins précisé: « S’agissant du souhait de l’Assemblée de disposer d’informations sur la cellule tolérance zéro et la politique du Ministère en matière de lutte contre le harcèlement, une documentation de présentation publique sera prochainement diffusée par le Ministère, et sera portée à l’information de l’Assemblée. »
(crédit photo de Une: Louise Méresse)