Jean Simonetti et Jean-François Copé – crédit photo : UMP
Jean Simonetti est Secrétaire national de l’UMP pour les Français de l’étranger. Très sollicité depuis un an pour sanctionner les dissidents UMP d’Amérique du nord qui se sont détournés du candidat officiel, ce corse à l’accent chantant appelle aujourd’hui au rassemblement derrière Frédéric Lefebvre.
« On ne veut pas regarder en arrière, on veut construire l’avenir », martèle Jean Simonetti. Secrétaire national aux Français de l’étranger à l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), il dit avoir appliqué les statuts de son parti, et sanctionné les cadres et élus de l’UMP qui ont soutenu un autre candidat que Frédéric Lefebvre. On se souvient qu’au premier tour de cette élection législative, Louis Giscard d’Estaing avait séduit des élus new-yorkais et canadiens UMP, et que Damien Regnard avait reçu le soutien d’élus du même parti. L’UMP avait prévenu et sanctionné les dissidents. « Au lendemain du 1er tour, dans un souci de rassemblement, nous avons annulé les sanctions », explique Jean Simonetti.
Il se dit très satisfait du résultat du candidat UMP Frédéric Lefebvre, mais également déçu par la faible mobilisation. Alors que le gouvernement socialiste prépare une réforme du scrutin législatif, qui pourrait réduire le nombre de députés de 11 à 5 (un député par continent), Jean Simonetti aurait préféré que les Français de l’étranger envoient un autre signal à Paris. « On voit mal comment les parlementaires vont pouvoir traiter les dossiers efficacement à l’échelle d’un continent », s’exclame-t-il.
Il s’est également montré agréablement surpris par le score de Damien Regnard (Divers droite-RFE), arrivé en troisième position. « C’est un des conseillers AFE les plus pertinents car il connaît bien ses dossiers », explique-t-il. Il ajoute qu’avec sa connaissance du terrain, Damien Regnard a réussi à reléguer Louis Giscard d’Estaing (UDI) à la quatrième place.
Aujourd’hui, le Secrétaire national veut rassembler derrière Frédéric Lefebvre, car il considère que ses « compatriotes français doivent participer à l’action de reconquête entreprise par l’UMP ». Dans un esprit de réconciliation, il se dit même prêt à examiner les demandes de réintégration des militants suspendus lors de l’élection législative de juin 2012, lorsqu’ils avaient choisi de ne pas soutenir le candidat officiel de l’UMP. En effet, le parti de Jean-François Copé compte bien s’appuyer sur les 2,3 millions de Français expatriés, et notamment ceux d’Amérique du nord, pour reconquérir le pouvoir. « On est un parti de gouvernement et de présidence, explique Jean Simonetti, l’avis de nos compatriotes à l’étranger est important. ». Car au-delà de la victoire espérée de son candidat Frédéric Lefebvre la semaine prochaine, l’UMP vise les élections municipales de 2014 pour amorcer sa reconquête, et sur les Français de l’étranger, qui peuvent voter dans la commune de leur choix, au travers des listes électorales consulaires.
Sinon, on aurait pu intituler cet article : « Le ridicule ne tue plus… ou la morsure du chien édenté ! »
Jean Simonetti, c’est le même que Monsieur 3% ?
http://www.liberation.fr/france/0101158350-simonetti-l-intermediaire-a-3-la-defense-de-l-homme-d-affaires-rpr-ne-convainc-pas-le-juge
Une référence alors !