Mardi soir, Les Républicains de Montréal se sont réunis au restaurant Plein Sud de l’avenue du Mont-Royal, pour un 5 à 7 convivial. Élections internes, visites de parlementaires, primaires de la droite et débats étaient au menu des troupes de Frédéric Lefebvre.
Les élections internes du parti de Nicolas Sarkozy, prévues pour le 26 mars pour la Fédération des Français de l’étranger, ont été l’occasion pour Michaël Pilater et Sarah Takforyan de présenter leur candidature, le premier pour la section du Canada, la seconde pour la section de Montréal. Seuls candidats pour cette élection, leur annonce a été accueillie par des applaudissements, alors que les jeunes responsables encourageaient leurs militants à participer massivement au vote par internet. Le temps des divisions semble révolu.
Michaël Pilater a également annoncer la visite de plusieurs personnalités politiques à Montréal, dans les semaines qui viennent : Christiane Taubira, Dominique Bussereau, Frank Riester, Catherine Vautrin et Arnaud Robinet. Le jeune élu à l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) a rappelé la visite officielle du Premier ministre Manuel Valls en juin prochain.
Alors que les Primaires de la droite commencent à susciter débats et interrogations parmi les partisans de la droite à Montréal, Michaël Pilater a confirmé qu’il s’engageait derrière la candidature du député Frédéric Lefebvre. « C’est important qu’un député des Français de l’étranger s’engage dans cette campagne, pour nous représenter », a justifié l’élu à l’AFE, et assistant parlementaire. De son côté, Sarah Takforyan a précisé qu’elle ne s’engagerait pas et que tous les candidats seraient reçus à Montréal s’ils le souhaitent.
La loi El Khomri va dans la bonne direction
L’assemblée d’une vingtaine de personnes s’est ensuite enflammée autour du débat sur la réforme du code du travail, amorcée par le gouvernement. Les participants ont concédé que cette réforme allaient dans la bonne direction, mais ils souhaitent que leurs parlementaires l’amendent pour l’améliorer. Ils ont surtout dénoncer le poids des charges qui pèsent sur les entreprises, principaux freins à l’embauche selon eux.
Ils ont salué l’assouplissement des règles de licenciement pour fluidifier le marché du travail, mais les jeunes militants ont souligné la difficulté, pour la jeune génération, à trouver un emploi, surtout en Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
Les militants ont rappelé que 70% des Français de l’Hexagone sont « contre » cette réforme, par peur. Ils ont aussi dénoncé l’État, prompt à réformer le secteur privé, mais incapable de réformer le secteur public, cause, selon eux, de charges endémiques.
Chacun a néanmoins reconnu que le gouvernement de gauche ose s’attaquer à des réformes que la droite n’a jamais pu entreprendre, au risque de voir des milliers de Français dans la rue.
La soirée s’est achevée autour d’un verre de vin et de quelques bouchées.
(Photo de Une : Michaël Pilater et Sarah Takforyan – Crédit : Baptiste Bardes-Saoli)
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