Pour une 3e édition, Tourisme Montréal organise MTL A TABLE du 30 octobre au 9 novembre 2014. Une semaine dédiée à la gastronomie et aux restaurants de Montréal, avec pour partenaire officiel Vins de France.
Cette année, la France s’invite dans cet évènement à succès, qui ravit tous les Montréalais depuis maintenant trois ans. Des accords mets et vins français seront présentés dans la formule table d’hôte aux prix fixes de 19$, 29$ et 39$, d’une centaine de restaurants qui participent à l’évènement. « C’est un mariage évident pour nous, et une belle opportunité de s’allier à cet évènement gastronomique qui a une très bonne évolution au fil des ans », explique la chargée de communication chez Vins de France, Johanna Raynaud.
Sachant l’engouement des Québécois pour les vins français, Tourisme Montréal n’a pas hésité à collaborer avec Vins de France. « Les Québécois connaissent très bien les vins français et les aiment beaucoup, donc ce partenariat ne peut être qu’intéressant », ajoute Mme Raynaud. Les restaurateurs ont pu se réunir autour d’un salon des vins afin de découvrir – ou redécouvrir- les différents vins proposés, et les ajouter s’ils le souhaitaient, à leur menu. Aucune obligation n’était de mise. Pour l’occasion également, des sommeliers de Vins de France étaient disponibles pour ceux qui souhaitaient avoir une aide pour accorder parfaitement les vins choisis à leurs menus.
Pour William et Dominique Bastin, les propriétaires du restaurant français Plein Sud situé sur Mont-royal Est, c’est leur troisième participation à MTL A TABLE. Les deux premières éditions se sont très bien passées pour eux, mais ils craignent un peu plus de concurrence cette semaine, car le nombre de restaurants participants a augmenté. « C’est à nous d’attirer la clientèle en fonction de notre menu, explique M. Bastin. Chaque année nous devons en créer un particulier pour l’événement, cette année on a choisi un menu typiquement corse. »
Un succès qui ne se dément pas
Passant de 100 en 2012 à environ 140 en 2014, les participants augmentent en effet chaque année, Tourisme Montréal étant même obligé d’en refuser. « MTL A TABLE a connu une évolution vraiment impressionnante, avec un bel envol depuis l’année dernière et un gros achalandage en restaurants, confie la gestionnaire des services aux membres et partenariats de Tourisme Montréal, Stéphanie Breton. Leur clientèle s’agrandit, certains affichant totalement complet, donc cela leur est très profitable. »
Ce concept de la « semaine des restaurants », qui existe à travers le monde (New York, Toronto, Vancouver, Europe…), est une opportunité que Tourisme Montréal a voulu saisir en 2011 pour aider les restaurants qui connaissent une grande diversité ethnique au sein de la ville. « Cela représente bien Montréal et son aspect gastronomique, il y a des restaurants de tous les genres aux quatre coins de l’île, ajoute Mme Breton. Cette semaine crée un esprit de fête, les gens veulent manger dans trois ou quatre endroits en 11 jours, ce qui n’est pas une moyenne en temps normal. »
Pour un des gérants du restaurant franco-québécois Grenouille de l’avenue Mont-royal Est, Thibault Lenedic, MTL A TABLE est un excellent moyen de se faire découvrir à la population de la belle province. « Nous avons ouvert le restaurant il y a un an maintenant, on sert une nourriture traditionnelle et chaleureuse franco-québécoise, à notre identité, lance-t-il. MTL A TABLE c’est surtout pour donner une carte de visite, on a hâte de voir les retombées de cette semaine. » Pour l’occasion et afin d’adopter l’accord mets et vins proposé par Vins de France, Grenouille a choisi un Puisseguin-saint-émilion 2011 ainsi qu’un Vouvray 2011 pour accompagner ses plats à son menu spécial MTL A TABLE.
Selon Stéphanie Breton, en faisant la publicité à travers le Québec, l’objectif de Tourisme Montréal est vraiment d’attirer de plus en plus de touristes. Elle ajoute : « Nous avons développé dans l’onglet « hébergement » de notre site web un « forfait gourmand », avec des hôtels à prix plus abordables pendant cette semaine particulière. On essaye d’augmenter le pourcentage de gens qui viennent de l’extérieur d’année en année. »
(crédit photo : Rozenn Nicolle – Archives)