Lorsqu’on arrive dans un nouveau pays, constituer un nouveau cercle d’amis peut paraître secondaire à côté des démarches administratives ou la recherche d’emploi. C’est pourtant un aspect essentiel à une bonne intégration. Voici cinq façons de créer et développer efficacement son réseau au Québec, que celui-ci soit social, amical ou professionnel.
Par Immigrant Québec (1)
Les personnes arrivées au Québec depuis moins de 12 mois disposent depuis peu de leur propre événement de réseautage social et professionnel, gratuit mais sur inscription. Le prochain rendez-vous, qui aura lieu le 21 mars prochain, sera pour beaucoup d’entre eux l’occasion de tisser des liens et d’obtenir réponses et conseils aux questions qu’ils se posent au quotidien. Mais que les autres se rassurent : il existe, au Québec, bien des façons de constituer son (voire ses) réseau(x).
Solliciter ses contacts
« Il y a toujours un ami d’ami qui habite au Québec ! Avant le départ, j’ai annoncé à tout le monde que j’allais à Montréal, collègues, amis, amis de ma famille, anciennes connaissances dont je savais qu’ils avaient déjà voyagé au Québec, amis Facebook…Tout le monde connaissait quelqu’un ou presque », raconte Éléonore, arrivée en septembre dernier. « Une fois sur place, j’ai ces gens qui m’ont introduit à leur réseau. Cela facilite les rencontres. »
Aller aux 5 à 7
De nombreux organismes mettent en place des soirées ou événements de réseautage. L’occasion idéale de rencontrer d’autres nouveaux arrivants qui ont aussi du temps libre et la même envie de rencontrer des gens et qui se posent souvent les mêmes questions que vous. On peut ainsi consulter les événements de l’Union française, de Français du monde, de l’Union des Français de l’étranger ou de Montréal Accueil. Certaines structures se spécialisent dans le recensement des rencontres d’affaires et réseautages professionnels, comme Montréal5à7.
Regarder autour de soi
Pas besoin d’aller loin pour rencontrer des gens, il suffit parfois d’aller frapper chez ses voisins pour se présenter. La garderie ou l’école des enfants permettent aussi de faire connaissance avec d’autres habitants du quartier. Au bureau, on peut prendre l’initiative d’organiser un 5 à 7 entre collègues, pour apprendre à se connaître au-delà du travail et parler de sujets plus personnels.
Faire du bénévolat
Pour plus de 51% des bénévoles en région, se constituer un réseau est la principale raison qui les pousse à faire du bénévolat, d’après un sondage mené par le Réseau de l’Action Bénévole du Québec (RABQ) sur 1 300 participants. Un pourcentage qui monte à 58% à Montréal, où le taux d’immigrants est plus élevé. Quant à la motivation à poursuivre leur bénévolat, 26% des interrogés à Montréal indiquent que c’est parce ce qu’ils s’y sont constitué un réseau.
Efficace, le bénévolat ? « Je pense que oui », répond Maryline Fournier, directrice générale du RABQ. « Ça permet de rencontrer des gens avec des intérêts communs, une cause commune. Ça facilite la rencontre, et ensuite les gens se revoient souvent à l’extérieur. »
S’inscrire à des activités
« Quand on n’est pas à l’université et qu’on ne bénéficie pas du rythme d’une vie étudiante – et du rythme de rencontres que cela implique -, il faut vraiment essayer être proactif et se bouger ! », conseille Éléonore.
Et rien de tel que de briser son isolement en se faisant plaisir. Que ce soit en s’inscrivant à un cours de sport ou un atelier créatif, les loisirs sont souvent un excellent moyen de rencontrer des gens. Et notamment des Québécois !
Réseautage de bienvenue « nouveaux arrivants à Montréal » du 21 mars 2018: Évènement Facebook
(crédit photo: Immigrant Québec – Chantal Levesque)
(1) Immigrant Québec informe toutes les personnes désireuses de s’installer au Québec sur l’immigration et la vie dans la Belle Province. Pour en apprendre davantage sur la question, téléchargez gratuitement notre webmagazine, Cultiver l’amour et l’amitié au Québec !