Le 6e Festival de BD de Montréal (FBDM) affiche un beau bilan de première journée malgré la température fraîche et un temps plutôt nuageux. Une centaine de personnes étaient présentes au cocktail qui marquait l’ouverture du festival le 26 mai dernier à l’espace Lafontaine.
Par Félix Lacerte-Gauthier et Alizée Calza
L’ambiance était festive le 26 mai dernier à l’espace Lafontaine à Montréal où une centaine de personnes étaient réunies pour trinquer au premier jour de la 6e édition du Festival de BD. Auteurs, exposants et bénévoles se réjouissaient de cette journée d’ouverture qui, malgré le mauvais temps, avait amené de nombreux visiteurs.
Johannes Desrochers, la directrice générale du festival, en a profité pour remercier les nombreux participants et bénévoles présents et pour inviter l’artiste Boom sur scène. La bédéiste, qui a fait le graphique des affiches, a simplement déclaré “J’aime le dessin”, une affirmation partagée par beaucoup de personnes présentes dans la salle.
La fanfare The Van Hornies, créée par un expatrié du Sud de la France, était présente pour animer le cocktail. La vingtaine de musiciens, qui se réunissent toutes les semaines sous le viaduc Van Horne à Montréal, était invitée par les organisateurs du FBDM pour animer les activités de toute la fin de semaine.
De nombreux groupes scolaires
Lors de cette première journée, de nombreux jeunes écoliers ont pu découvrir l’univers proposé par le festival. Selon Johannes Desrochers, pas loin de 400 élèves ont pu assister aux animations, grâce à un partenariat avec la Commission Scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) et la Commission Scolaire de Montréal (CSDM). Les enfants se sont ainsi réunis à la salle Paul-Buissonneau du centre culturel Calixa-Lavallée et à l’école Le Plateau pour participer aux activités organisées par des bédéistes et des bibliothécaires. Ils ont également pu visiter les deux grandes tentes installées dans le parc Lafontaine où les attendaient les exposants, ainsi que certains auteurs.
Tania Mignacca, créatrice du cône orange Ponto qui découvre la ville de Montréal et ses nombreux travaux, était très satisfaite de cette première journée. Elle s’est faite poser de nombreuses questions sur sa bande dessinée par les enfants venus au festival.
Des représentants français
Venu spécialement de Lyon pour participer au festival, Coralie Müller, éditrice de la Revue Planches, se disait bien contente du résultat de cette première journée. Son journal a réalisé l’exposition urbaine « Les Rue de Montréal », qui s’était tenue tout le mois de mai dans les parcs Molson, Baldwin et Petite-Italie.
C’était également l’occasion pour elle de rencontrer de nouveaux auteurs qui pourraient participer à sa Revue Planches. Ce genre d’événement lui permet de se frotter à ses lecteurs, en plus de lui permettre de rencontrer différentes personnalités du milieu de la bande dessinée. « Plusieurs auteurs m’ont découverte aujourd’hui », s’amuse-t-elle. Par sa revue, elle essaie de faire connaître en France et dans le reste de la francophonie le monde de la bande dessinée québécoise, invitant de nombreux auteurs québécois à collaborer à sa revue et les invitants dans des festivals français, dont, à Lyon, le Lyon BD Festival. Une initiative qui permet de renforcer les liens France-Québec grâce à la BD.