Le sens de la famille, la nouvelle comédie avec Alexandra Lamy et Frank Dubosc arrive sur les écrans
du Québec le 3 septembre.
En fait, le film, mis en scène par le réalisateur Jean Patrick Benes, raconte l’histoire de la famille
Morel, qui, après un séjour désastreux dans un parc d’attraction se réveille un matin avec un gros
problème puisqu l’esprit de chacun est enfermé dans le corps d’un autre membre de la famille.
Chacha ( Rose De Kervenoaël ) la fillette de 6 ans est dans le corps du père de famille ( Franck
Dubosc ) , lui-même est dans le corps de Léo ( Nils Othenin-Girard ), son ado de fils. Léo se retrouve
dans le corps de Valentine ( Mathilde Roehrich ), sa grande sœur, qui, elle-même, est dans le corps
de la mère ( Alexandra Lamy ), Sophie. La mère se trouve, elle, dans le corps de Chacha la fillette .
Ils vont devoir gérer cette situation qui se compliquera encore lorsque, le lendemain, tout le monde
aura encore changé de corps. Ils ne sont pas au bout de leur peine …
On parle beaucoup de la famille au cinéma, cette rentrée et ce film ne sort pas du lot. Bien au
contraire… Le casting est intéressant et les acteurs bien ancrés dans leur rôle. Le problème vient
plutôt de l’histoire qui est compliquée car, au bout d’un moment, on perd pied, même avec l’astuce des
tee-shirts… On imagine bien que cela a du être aussi difficile pour les acteurs qui semblent perdre leur
personnalité au fil de l’histoire… ou alors, il y a peut-être trop de monde dans cette famille et cela
complique tout…
Vous l’aurez compris, j’ai été déçu par ce film où on ne rit pas aux éclats alors même que je
m’attendais, avec le duo Lamy-Dubosc, à une comédie aussi enlevée que Tout le monde debout.
L’idée est intéressante, mais le scénario est trop compliqué. Peut-être manque-t-il aussi quelques
répliques bien senties pour compenser le scénario difficile à suivre… Eh bien, ces répliques sont,
comme on dit au Québec, bien plates car, à la fin du film, on est incapable de se souvenir d’une
phrase choc ou d’une expression redondante et drôle.
Bref, ce film constitue un moment sympathique, mais sans plus! C’est une ritournelle du temps qui passe et des actes manqués, un hymne à la famille … Pour donner encore plus de poids au film, Jean-Patrick Benes a même ramené Sébastien Chabal dans le scénario. Rien n’y fait! Presque incolore, à regarder un soir d’hiver sur TF1, Le sens de la famille déplaira autant qu’il pourra séduire.