Son « usage novateur des ressources linguistiques » et « la clarté de son style » ont convaincu le CSLF de désigner Jean-Benoît Nadeau lauréat du prix Jules-Fournier. Chroniqueur régulier pour L’Actualité et auteur de plusieurs livres à succès dont Ainsi parlent les français, le journaliste originaire de Sherbrooke est réputé pour sa capacité à vulgariser les sujets qui le passionnent tout en captant l’attention du lecteur. « Il sait allier la précision de la démonstration à la logique de l’argumentaire et à la qualité de la narration », note le CSLF. Jean-Benoît Nadeau traite régulièrement de la francophonie, de la langue française, de l’énergie et de l’environnement.
Le prix Raymond-Charette à quant à lui été remis à Jean-Michel Leprince, reporter de Radio-Canada depuis 1973, aujourd’hui régulièrement affecté au Téléjournal. Le CSLF l’a récompensé pour la richesse de son vocabulaire, sa clarté d’expression et sa maîtrise « naturelle, authentique, accessible et précise » de la langue de Molière. « Par une parole tout aussi éloquente que spontanée et simple, et par des récits imagés, il sait rendre compréhensibles des dossiers complexes », insiste le CSLF, qui souligne également la rigueur de ses reportages.
Les deux journalistes reçoivent chacun une bourse de 2 000 $ et un parchemin calligraphié. Le prix Jules-Fournier est réservé aux journalistes de presse écrite, tandis que le prix Raymond-Charette est remis aux reporters de la presse radiotélévisée. Pour rappel, le Conseil supérieur de la langue française joue un rôle de conseiller auprès du ministre québécois chargé de la langue française et informe le public sur toute question relative à la langue française dans la Province.
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