Le temps estival s’est invité à la 9e édition montréalaise de la Fête des voisins aujourd’hui. Lundi dernier, lors du coup d’envoi, le maire Denis Coderre a invité ses concitoyens à participer aux nombreuses activités organisées aux quatre coins de Montréal. Né en France il y a 15 ans, cet évènement rassemble plusieurs milliers de « voisins » au Québec chaque année.
« Notre ville est reconnue pour sa diversité et pour le caractère unique des quartiers qui composent la mosaique montréalaise », a déclaré Denis Coderre lundi dernier. Chapeautée par le Réseau québécois de Villes et Villages en santé (RQVVS), et célébrée dans plus de 300 municipalités au Québec, la Fête des voisins veut souligner l’importance de la cordialité et de la solidarité entre voisins. Le maire de Montréal invite ses concitoyens à partager des valeurs communes d’entraide et de solidarité. L’année dernière, près de 200 000 personnes ont participé à cet évènement, alors qu’elles n’étaient que 10 000 en 2006, lors de la première édition.
C’est en 1999, en France, qu’est née cette initiative de rapprochement des voisins. Son fondateur, Atanase Périfan, voulait encourager les gens à se retrouver autour d’un apéritif ou d’un repas, lors d’une journée à la fin du mois de mai chaque année, afin de créer des liens de solidarité entre voisins. En France, l’édition 2014 a eu lieu le 23 mai, dans 1400 municipalités et a rassemblé sept millions de voisins. L’évènement se décline aujourd’hui en Immeubles en fête et Fête des voisins au travail le 2 octobre prochain, mais avec cette même obsession de combattre l’individualisme et l’indifférence. En Europe, 36 pays se joignent maintenant à l’évènement, et rassemblent chaque année 16 millions de personnes.
« Sortons de nos coquilles et partons à la rencontre de nos voisins! », a lancé Denis Coderre, en soulignant que cet évènement convient parfaitement à des Montréalais qui ont le sens de la fête. “La Fête des voisins ouvre l’initiative à la solidarité. Celle-ci doit s’inscrire dans une démarche de réciprocité. Chacun a de la valeur, chacun peut être utile à l’autre là où il habite”, renchérissait en écho Atanase Périfan de l’autre côté de l’Atlantique.
(crédit photo : Nathalie Simon-Clerc)