Belle et Sébastien : l’aventure continue est arrivé dans les salles du Québec ce vendredi 19 février. Réalisée par le Canadien Christian Duguay, la suite de Belle et Sébastien, sortie en 2013, charmera les petits et les grands par la beauté de ses paysages alpins.
Par Charlotte Lopez
L’histoire mythique de Cécile Aubry est une fois de plus adaptée sur grand écran : la série télévisée française qui a bercé l’enfance de nombreux enfants dans les années 1960 a cette fois-ci une touche québécoise avec le travail du réalisateur Christian Duguay. Mettant en vedette Félix Bossuet, Tchéky Karyo, Thierry Neuvic, Margaux Châtelier et Thylane Blondeau, le film a été tourné dans un petit village des Alpes, au cœur des montagnes en Haute-Maurienne, mais aussi dans des forêts autour de Lyon.
On est en septembre 1945, la guerre vient de terminer et Sébastien, qui a bien grandi, a maintenant 10 ans. Belle et lui attendent impatiemment le retour d’Angelina. Mais celle-ci a disparu dans un accident d’avion au cœur des forêts transalpines alors qu’elle rentrait au village. Tous les habitants ont perdu espoir sauf César qui connaît un homme, Pierre, qui pourrait les aider à la retrouver. Mais en voulant sauver la jeune femme, l’enfant et sa chienne Belle vont devoir traverser bien des épreuves et faire face à un lourd secret de famille, qui changera leur vie à tout jamais.
« Ce film est une ode à la nature, aux animaux et aux relations humaines »
Tourné entouré de dizaines d’animaux sauvages en plein milieu de la forêt, ce film est pour le réalisateur Christian Duguay « une superbe expérience humaine, une ode à la nature, aux animaux et aux relations humaines ». Les spectateurs pourront ainsi retrouver une grosse scène avec un renard, un loup, un condor, des cerfs, des lapins, mais également un ours en pleine bataille avec la chienne de Sébastien, Belle. « Ne vous inquiétez pas, tous les animaux ont bien été traités et n’ont pas été blessés », nous rassure Félix Bossuet (Sébastien) à la fin de la projection de l’avant-première.
On retrouve donc un film familial rempli d’émotion, d’aventure, de rebondissements et d’éclats avec beaucoup d’effets spéciaux comme a l’habitude de le faire le réalisateur, qui a réalisé de nombreux films d’action, de science-fiction, d’horreur et de fantastique (Screamers, The Assignment, The Art of War, ou encore Hitler : la naissance du mal, Jappeloup, et Coco Chanel).
« Félix Bossuet pourrait en apprendre à bien des acteurs »
Pour Duguay, dont les enfants jouaient dans le film, travailler sur une telle adaptation lui a remémoré bien des souvenirs de son enfance : « Je me ruais de l’école pour aller voir Belle et Sébastien devant mon petit téléviseur en noir et blanc ; j’ai appelé mon fils Sébastien à cause de cette série ». Tout le challenge était pour lui de rester respectueux de ce qui avait déjà été fait, mais en réalisant quand même quelque chose de moderne.
À la question : Est-il difficile de tourner avec un enfant de dix ans ? Christian Duguay répond que oui, ça l’est, mais que Félix est quelqu’un d’extraordinaire : « Il pourrait en apprendre à bien des acteurs. Il a ce don d’écouter les gens et les acteurs qui jouent en face d’eux, il a été très inspirant. »
Félix Bossuet s’est confié avoir été plus à l’aise sur le tournage de ce deuxième film contrairement au premier où le jeu d’acteur était tout nouveau pour lui. Accompagné de deux doublures, il a quand même demandé à faire quelques scènes de cascades : « Il y a des choses beaucoup trop dangereuses pour moi que je ne pouvais pas faire, mais j’ai demandé à faire quelques scènes que je n’étais pas censé tourner – comme celle de l’arbre, de l’ours, de la luge, et j’ai vraiment adoré ! »
(crédit photos : Charlotte Lopez)