Jean-Vincent Placé est au Québec. Arrivé dans la province dimanche soir, il a ouvert la semaine du numérique à Québec (WAQ) aujourd’hui, en remplacement d’Axelle Lemaire, et a effectué des visites à Montréal hier.
« Je suis une boite à idées », lance Jean-Vincent Placé, le secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification. Il affirme « faire le tour des Français râleurs » pour proposer de la simplification. Jusqu’à présent, pour répondre au « choc de simplification » voulu par le président Hollande, 620 mesures ont été proposées pour simplifier le quotidien des Français, dont 400 pour les entreprises. Il cite en exemple le permis de construire que l’on peut désormais obtenir en cinq mois. Il envisage de mettre en place des modèles de factures communes, pour simplifier la numérisation et le paiement. « L’État doit être moins tatillon et se positionner plus en accompagnement des projets », considère le ministre.
Montréal, ville Intelligente
À Montréal, il a rencontré Harout Chitilian, vice-président du Comité exécutif de la ville de Montréal, avec qui il a évoqué la Ville intelligente et salué l’ambition de la métropole, de devenir la première ville du monde labellisée Smart City.
Il a vanté l’amitié franco-québécoise : « la relation affective avec la France est forte », a indiqué le ministre. Il a salué l’action du consulat général de France à Montréal qui, grâce à de nouveaux dispositifs, accélère le processus d’accueil des Français de la métropole québécoise. « C’est un consulat général d’élite, pilote sur ces sujets de simplification et de numérisation », a déclaré M. Placé.
Il a réitéré la volonté de l’État d’accélérer la délivrance des passeports, de mettre en ligne les procédures d’inscription dans les consulats, et espère ainsi augmenter le nombre de Français inscrits sur la liste consulaire de Montréal (actuellement 63 000 Français sont inscrits à Montréal).
Le séjour montréalais du ministre s’est poursuivi avec la visite de Linagora et d’Ubisoft.
Frédéric Lefebvre est un ami
Alors qu’il s’est déclaré récemment « centriste », Jean-Vincent Placé sourit lorsqu’on lui demande s’il pourrait travailler dans un gouvernement avec Frédéric Lefebvre, le député de la circonscription d’Amérique du nord, qui s’est démarqué de sa famille politique à plusieurs reprises.
« Frédéric Lefebvre est un ami, lance le ministre, et il fut l’une des premières personnes que j’ai rencontrées en tant qu’ancien ministre des PME-PMI, pour qu’il me fasse part de son expérience ».
(crédit photos : Twitter)