Mercredi soir, les jeunes de la Chambre de commerce française (JCCFC) et les jeunes de la Chambre de commerce italienne organisaient une rencontre « vins et fromages ». L’occasion pour les convives d’améliorer leur culture oenologique mais surtout de réseauter.
Une centaine de personne se pressait à la dégustation. Dans la salle, les poignées de mains s’échangent et les liens se créent rapidement. Tous sont là pour agrandir leur cercle de connaissances et rencontrer peut-être de futurs collaborateurs ou partenaires. « Je suis venu pour agrandir mon réseau, voir un peu les tendances du marchés des entreprises et éventuellement trouver des candidats », explique Frédéric Gautier, un employé du cabinet de recrutement Michael Page. « On n’est pas là pour ça mais le but c’est aussi de véhiculer l’image de la compagnie », renchérit-il.
Partout dans le monde, les chambres de commerces constituent un bon moyen de faire des rencontres professionnelles. Le réseau français comprend 111 chambres réparties dans 81 pays. À Montréal, la structure est plutôt dynamique. Les JCCFC ont d’ailleurs gagné cette année le prix de la meilleure jeune chambre de commerce du Québec, qui a départagé les 35 chambres inscrites.
Alexis Rivière aimerait relayer cette bonne nouvelle en France. « Je veux contacter des gens pour diffuser l’information, pour dire que c’est vrai qu’il y a des français au Québec qui réussissent, qui marchent », explique-t-il. Le jeune homme pense que les jeunes en France ne sont pas assez persévérants mais admet que ces derniers ne sont pas aidés. À l’inverse du Québec où il estime qu’il plus est plus simple de créer son entreprise. « Il faut de la flexibilité pour monter son entreprise. Ici, l’Administration est plus souple et les contacts sont plus faciles », argumente-t-il.
Parmi les convives: des italiens, des français, mais aussi des québécois venus prendre un bain de culture européenne. D’autant plus que les jeunes de la chambre de commerce italienne est un groupe tout nouveau, qui a été lancé le 24 avril dernier.« On n’a pas assez l’occasion de voir les autres jeunes chambres de commerce donc je trouve cet évènement très positif, ça nous permet d’ouvrir notre culture », estime Francois Laurence, un québécois qui travaille pour le cabinet de comptable FBBL . Même chose pour Fiona Ham une québécoise qui a vécu en Italie. « Je suis membre de la chambre de commerce italienne et je suis venue pour rencontrer du monde et pratiquer mon italien », explique-t-elle. Faire des rencontres professionnelles est donc important pour ces hommes et femmes d’affaires, mais il semblerait qu’avoir du fun le soit tout autant.
(crédit photos : Rozenn Nicolle)